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Une modernité indigène : ruptures et innovations dans les théories politiques japonaises du XVIIIe siècle

Une modernité indigène : ruptures et innovations dans les théories politiques japonaises du XVIIIe siècle

Auteur(s)
Ansart, Olivier
Editeur(s)
Belles lettres
Date de parution : 15/01/2014
Collection(s) Japon, Etudes

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Ean : 9782251722207

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Résumé


Pendant deux siècles et demi, de 1603 à 1868, le Japon fut dirigé par le clan militaire des Tokugawa et ses shôgun. L'orthodoxie néo-confucianiste lui sert alors de doctrine officielle.

Ce monde n'est pourtant pas immobile. Au XVIIIe siècle, des intellectuels entreprennent de reconsidérer tout le fonctionnement de la société humaine. Le stock de mots et d'idées dont ils héritent provient de courants fort divers : bouddhisme, taoïsme, légisme, confucianisme, shintô, études nationales.

Ces penseurs vont le réinterpréter de manière vertigineuse, totalement «désenchantée». Certains affirment le caractère inéluctable, voire positif, des passions individuelles. D'autres considèrent les normes comme des inventions humaines, la société comme un réseau de relations contractuelles, la raison comme un instrument de critique et de calcul. D'autres encore valorisent la compétition, le risque et l'échec, l'intimité, la vie privée et la responsabilité individuelle.

Comment des idées aussi «modernes», si semblables à celles qui rendirent possible en Occident la constitution des théories politiques, ont-elles pu apparaître dans une société largement féodale, une sorte de dictature militaire encore épargnée par tout contact approfondi avec l'Occident ?