Isabelle Rabut et Angel Pino

Pour la présentation des livres Le petit bourg aux papayers et Le cheval à trois jambes édités sous leur direction
Nous avons le plaisir de recevoir dans notre librairie Mme Isabelle Rabut et M.Angel Pino, directeurs de l'anthologie, qui viendront nous présenter les livres Le petit bourg aux papayers et Le cheval à trois jambes, édités sous leur direction et parus le 01 décembre 2016 aux éditions You Feng.
Présentation des livres
LE PETIT BOURG AUX PAPAYERS
Anthologie historique de la prose romanesque taïwanaise moderne I

En 1895, Taiwan devient possession japonaise. Le japonais s'impose peu à peu comme langue d'écriture, et le mouvement kôminka enclenché en 1937 accélère l'acculturation des élites taïwanaises. La littérature en langue vernaculaire qui naît sur l'Île au milieu des années 1920 dans le sillage du mouvement de la Nouvelle Culture est profondément marquée par le contexte colonial : les thèmes de l'oppression et de l'injustice sociale y tiennent une place essentielle, qui lui confère une tonalité de gauche très prégnante ; mais on y lit aussi, surtout à partir des années de guerre, le désarroi des jeunes gens déchirés entre leurs racines taïwanaises et la fascination d'un Japon symbole de modernité. C'est ce tableau mouvant et complexe que la présente anthologie s'est efforcée de rendre sensible : à côté des classiques incontournables que sont devenus « Une balance », de Lai He ou « Le Livreur de journaux » de Yang Kui, elle donne la parole à des auteurs moins connus comme Wang Changxiong et Wu Yongfu, dont les textes exposent les doutes qui taraudaient nombre de Taïwanais au cours des années 1930 et 1940.
Textes de Lai He, Yang Kui, Wu Yongfu, Lü Heruo, Long Yingzong, Zhang Wenhuan
et Wang Changxiong,
traduits du chinois ou du japonais par Sonia Au Ka-lai, Mélie Chen, Tan-ying Chou, Gérard Henry, Charlotte Malo-Masuda, Angel Pino et Isabelle Rabut, et édités par Angel Pino et Isabelle Rabut.
-----------------------------
LE CHEVAL A TROIS JAMBES
Anthologie historique de la prose romanesque taïwanaise moderne II

En 1945, le gouvernement nationaliste de Tchiang Kai-chek reprend possession de Taiwan. La grande migration consécutive à sa défaite en Chine amène de l'autre côté du détroit plus d'un million d'exilés du Continent. Les écrivains taïwanais sont marginalisés et l'interdiction faite d'utiliser le japonais réduit au silence nombre d'entre eux. Un climat politiquement lourd s'installe sur l'Île, placée sous le régime de la loi martiale pour de longues années. La littérature parvient cependant à s'affranchir des thèmes imposés de la lutte anti-communiste, et la fin des années 1950 voit éclore un courant moderniste très ouvert sur l'Occident, cependant que des auteurs du cru recommencent à se faire entendre dans des œuvres imprégnées de couleur locale et de réalisme. Le choix proposé ici, qui rassemble des écrivains tous nés avant 1945, mêle ces différentes voix, souvent graves, plus rarement teintées d'une touche d'humour : voix du déracinement, voix de la détresse sociale dans un monde qui bouge, voix obsédante du souvenir, voire de la mauvaise conscience, pour ceux qui se rappellent que Taiwan fut japonaise pendant un demi-siècle.
Textes de Zhong Lihe, Lin Haiyin, Chen Qianwu, Zheng Qingwen, Bai Xianyong, Guo Songfen, Wang Wenxing et Wang Zhenhe
traduits du chinois par Sonia Au Ka-lai, Gérard Henry, Marie Laureillard, Charlotte Malo-Masuda, Sandrine Marchand, Angel Pino et Isabelle Rabut, et édités par Angel Pino et Isabelle Rabut.
Nous avons le plaisir de recevoir dans notre librairie Mme Isabelle Rabut et M.Angel Pino, directeurs de l'anthologie, qui viendront nous présenter les livres Le petit bourg aux papayers et Le cheval à trois jambes, édités sous leur direction et parus le 01 décembre 2016 aux éditions You Feng.
Présentation des livres
LE PETIT BOURG AUX PAPAYERS
Anthologie historique de la prose romanesque taïwanaise moderne I

En 1895, Taiwan devient possession japonaise. Le japonais s'impose peu à peu comme langue d'écriture, et le mouvement kôminka enclenché en 1937 accélère l'acculturation des élites taïwanaises. La littérature en langue vernaculaire qui naît sur l'Île au milieu des années 1920 dans le sillage du mouvement de la Nouvelle Culture est profondément marquée par le contexte colonial : les thèmes de l'oppression et de l'injustice sociale y tiennent une place essentielle, qui lui confère une tonalité de gauche très prégnante ; mais on y lit aussi, surtout à partir des années de guerre, le désarroi des jeunes gens déchirés entre leurs racines taïwanaises et la fascination d'un Japon symbole de modernité. C'est ce tableau mouvant et complexe que la présente anthologie s'est efforcée de rendre sensible : à côté des classiques incontournables que sont devenus « Une balance », de Lai He ou « Le Livreur de journaux » de Yang Kui, elle donne la parole à des auteurs moins connus comme Wang Changxiong et Wu Yongfu, dont les textes exposent les doutes qui taraudaient nombre de Taïwanais au cours des années 1930 et 1940.
Textes de Lai He, Yang Kui, Wu Yongfu, Lü Heruo, Long Yingzong, Zhang Wenhuan
et Wang Changxiong,
traduits du chinois ou du japonais par Sonia Au Ka-lai, Mélie Chen, Tan-ying Chou, Gérard Henry, Charlotte Malo-Masuda, Angel Pino et Isabelle Rabut, et édités par Angel Pino et Isabelle Rabut.
-----------------------------
LE CHEVAL A TROIS JAMBES
Anthologie historique de la prose romanesque taïwanaise moderne II

En 1945, le gouvernement nationaliste de Tchiang Kai-chek reprend possession de Taiwan. La grande migration consécutive à sa défaite en Chine amène de l'autre côté du détroit plus d'un million d'exilés du Continent. Les écrivains taïwanais sont marginalisés et l'interdiction faite d'utiliser le japonais réduit au silence nombre d'entre eux. Un climat politiquement lourd s'installe sur l'Île, placée sous le régime de la loi martiale pour de longues années. La littérature parvient cependant à s'affranchir des thèmes imposés de la lutte anti-communiste, et la fin des années 1950 voit éclore un courant moderniste très ouvert sur l'Occident, cependant que des auteurs du cru recommencent à se faire entendre dans des œuvres imprégnées de couleur locale et de réalisme. Le choix proposé ici, qui rassemble des écrivains tous nés avant 1945, mêle ces différentes voix, souvent graves, plus rarement teintées d'une touche d'humour : voix du déracinement, voix de la détresse sociale dans un monde qui bouge, voix obsédante du souvenir, voire de la mauvaise conscience, pour ceux qui se rappellent que Taiwan fut japonaise pendant un demi-siècle.
Textes de Zhong Lihe, Lin Haiyin, Chen Qianwu, Zheng Qingwen, Bai Xianyong, Guo Songfen, Wang Wenxing et Wang Zhenhe
traduits du chinois par Sonia Au Ka-lai, Gérard Henry, Marie Laureillard, Charlotte Malo-Masuda, Sandrine Marchand, Angel Pino et Isabelle Rabut, et édités par Angel Pino et Isabelle Rabut.