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Souvenirs de la chambre de l'ombre du bracelet

Souvenirs de la chambre de l'ombre du bracelet

Editeur(s)
Rue d'Ulm
Date de parution : 05/02/2021
Collection(s) Versions françaises

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21,00 €

Livraison France à 7,90 € et à 5,90 € à partir de 45 € d'achat

Ean : 9782728807154
Pages : 372


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Résumé


Les Souvenirs de Bao Tianxiao constituent une source extrêmement riche pour l'histoire culturelle et sociale de la Chine à l'époque charnière où le régime impérial s'effondra. De l'atmosphère d'une salle de concours mandarinal à la vie d'un journaliste à Shanghai en 1906, en passant par les stratégies innovantes des revues littéraires ou la fréquentation des "maisons de thé" , ces mémoires dépeignent le monde des entrepreneurs modernes qui fut le sien.
Son parcours révèle comment l'ouverture à la diversité intellectuelle, stylistique, narrative et éditoriale du monde culturel des années 1910 s'est conjuguée avec la première expérience démocratique du pays et avec la diffusion - toujours heurtée - de valeurs républicaines au sein d'un espace public résolument ouvert. Avant le Mouvement du 4 mai 1919, nourri de clivages littéraires et idéologiques, la sphère publique des années 1900-1920 s'est en effet distinguée par une liberté rarement atteinte dans le ton de la presse comme dans la création artistique et l'appartenance politique.

L'auteur
Né à Suzhou, à l'ouest de Shanghai, à la fin de l'empire Qing (de 1644 à 1911) et mort trois ans avant la fin de la période maoïste, BAO Tianxiao (1876-1973) est une figure de premier plan de la période républicaine. Enseignant, éditeur, traducteur, journaliste et romancier à succès dans le Shanghai des années 1900-1940, il est particulièrement représentatif de la sphère publique d'alors. Produit de la tradition lettrée impériale dont il a accompagné la désagrégation pour mieux tirer parti des potentialités que réservait le « monde nouveau », il se situe à l'avant-garde des bouleversements intellectuels du premier XXe siècle chinois tout en restant fidèle à l'engagement politique républicain progressiste qui innerve l'ensemble de son œuvre. Lettré devenu homme de presse, il incarne la modernité chinoise dans ses subtilités et ses contradictions.

Le traducteur
Joachim BOITTOUT, normalien, agrégé de chinois, a enseigné le chinois moderne et classique à l'Inalco. Doctorant en histoire à l'EHESS, il étudie l'écriture du sentiment dans la presse et la place de l'individu dans la sphère publique au moment de la fondation de la République (1912). Il est attaché culturel au Consulat général de France à Canton.