À la fenêtre, j'étais devant un panorama dont je rêvais depuis longtemps : des îles en quantité, flottant au soleil sur la grande nappe d'azur de la mer Intérieure, une ribambelle de petites, et même très petites îles, ouvrait devant moi la route marine où je m'étais toujours promis de m'aventurer.

Hanté par la crainte de voir disparaître un patrimoine ignoré parfois des Japonais eux-mêmes, Robert Guillain, que les Japonais, par respect et amitié, appelaient Guillain-san, convoque images, sons et amitiés précieuses sur les îles de l'archipel. Il fait revivre un monde disparu et rend hommage aux Japonais - et plus encore aux Japonaises - incarnant aujourd'hui ce qu'il nomme la bicivilisation.