Wu Ming-yi吴明益, Chou Tan-ying周丹颖, et Shu Kuo-chih 舒国治

Pour une présentation des livres Taipei, histoires au coin de la rue et Le Magicien sur la passerelle
Nous avons le plaisir de recevoir dans notre librairie les auteurs taïwanais, Wu Ming-yi吴明益, Chou Tan-ying周丹颖, et Shu Kuo-chih 舒国治, qui viendront nous présenter leur recueil de nouvelles Taipei, histoires au coin de la rue, à paraître le 3 mai 2017, et Le Magicien sur la passerelle de Wu Ming-yi吴明益, paru en février 2017 aux éditions l'Asiathèque.
Présentation des livres

Taipei, histoires au coin de la rue
L'anthologie de Taipei : histoires au coin de la rue offre une vision multiple et originale de la ville de Taipei, à travers le regard de neuf auteurs majeurs de la scène littéraire taïwanaise contemporaine. L'anthologie témoigne d'une polyphonie de voix qui racontent la ville de Taipei : son architecture, ses couleurs, ses saveurs et ses parfums, mais aussi le mal de vivre de ses habitants, dont beaucoup sont des migrants. Parmi ces nouvelles, « Histoire de toilettes » de Wu Ming-yi choisit d'amener le lecteur dans les toilettes publiques de l'ancien marché de Chunghwa pour évoquer crûment à partir d'une série de scènes de vie la dureté et les mystères de la société urbaine ; dans « Retour nocturne », un récit se déroulant entre Taipei et Paris, Chou Tan-ying évoque la solitude et la nostalgie que l'on peut ressentir dans les grandes métropoles ; et avec les nouvelles qui composent ce recueil alternent de petites escapades littéraires et gourmandes dans les restaurants et les marchés de nuit de Taipei signées par le spécialiste du genre, Shu Kuo-chih.
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Le Magicien sur la passerelle
Sur la passerelle reliant le bâtiment « Ai » (Amour) et le bâtiment « Hsin » (Confiance) du grand marché de Chunghua, à Taipei, un magicien exerce son art. Autour de lui, tout un monde s'active dans de petits métiers. Le narrateur, qui a une dizaine d'années à cette époque-là, tient un stand de semelles en face de l'illusionniste. Comme ses camarades, il est fasciné par ses tours, dont certains dépassent la mystification habile du prestidigitateur et semblent mener à de mystérieux mondes parallèles. Devenu adulte et toujours hanté par ce troublant personnage, il interroge ceux de sa génération qui ont pu avoir naguère des contacts avec lui. L'évocation du souvenir du magicien donne lieu à une mosaïque de récits, tantôt drôles, tantôt poignants, où le marché devient le royaume de l'aventure et du fantastique et où se révèlent les rêves et les angoisses existentielles des jeunes Taïwanais de la capitale.
A propos des auteurs
Wu Ming-yi est né en 1971. Écrivain, professeur de lettres, photographe, blogueur, Wu Ming-yi est aussi connu pour son engagement environnemental. Il est l'auteur de plusieurs oeuvres littéraires, parmi lesquelles des recueils de nouvelles et des romans. Trois d'entre eux ont été publiés en français : le Magicien sur la passerelle (L'Asiathèque, 2017), les Lignes de navigation du sommeil (You Feng, 2013) et l'Homme aux yeux à facettes (Stock, 2014). Ce dernier roman a reçu le prix Fiction 2014, attribué lors du Salon international du Livre insulaire d'Ouessant. Comparé à Haruki Murakami et David Mitchell, il est considéré comme l'un des auteurs les plus prometteurs de sa génération. Il a reçu de nombreux prix à Taiwan et en Asie.
Chou Tan-ying est née en 1979. Auteur de nouvelles et de romans, elle vit actuellement en France où elle a obtenu deux doctorats, le premier en littérature française et le second sur l'écrivaine Eileen Chang. Elle a récemment traduit les Exercices de style de Raymond Queneau en chinois, ce qui lui a valu une certaine reconnaissance dans les cercles littéraires taïwanais. Auteur exigeante, ses récits traitent de la condition transculturelle des hommes modernes. Souvent à cheval entre Taïwan et la France, les personnages de ses histoires se trouvent fréquemment à la recherche d'un équilibre ou d'un sens à leur vie.
Shu Kuo-chih est né en 1952. Il a longtemps travaillé dans le milieu du cinéma, avant de se reconvertir dans l'écriture. Écrivain-voyageur, il a beaucoup écrit sur ses voyages en différentes régions du monde, mais aussi sur les singularités régionales de son île natale, dont trois recueils de sanwen rien que sur la ville de Taipei. Connu pour être un fin gourmet, on le surnomme parfois le « parrain des snacks taïwanais ».
Avec le concours du Ministère de la culture de Taïwan et du Centre Culturel de Taïwan à Paris.
Nous avons le plaisir de recevoir dans notre librairie les auteurs taïwanais, Wu Ming-yi吴明益, Chou Tan-ying周丹颖, et Shu Kuo-chih 舒国治, qui viendront nous présenter leur recueil de nouvelles Taipei, histoires au coin de la rue, à paraître le 3 mai 2017, et Le Magicien sur la passerelle de Wu Ming-yi吴明益, paru en février 2017 aux éditions l'Asiathèque.
Présentation des livres

Taipei, histoires au coin de la rue
L'anthologie de Taipei : histoires au coin de la rue offre une vision multiple et originale de la ville de Taipei, à travers le regard de neuf auteurs majeurs de la scène littéraire taïwanaise contemporaine. L'anthologie témoigne d'une polyphonie de voix qui racontent la ville de Taipei : son architecture, ses couleurs, ses saveurs et ses parfums, mais aussi le mal de vivre de ses habitants, dont beaucoup sont des migrants. Parmi ces nouvelles, « Histoire de toilettes » de Wu Ming-yi choisit d'amener le lecteur dans les toilettes publiques de l'ancien marché de Chunghwa pour évoquer crûment à partir d'une série de scènes de vie la dureté et les mystères de la société urbaine ; dans « Retour nocturne », un récit se déroulant entre Taipei et Paris, Chou Tan-ying évoque la solitude et la nostalgie que l'on peut ressentir dans les grandes métropoles ; et avec les nouvelles qui composent ce recueil alternent de petites escapades littéraires et gourmandes dans les restaurants et les marchés de nuit de Taipei signées par le spécialiste du genre, Shu Kuo-chih.
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Le Magicien sur la passerelle
Sur la passerelle reliant le bâtiment « Ai » (Amour) et le bâtiment « Hsin » (Confiance) du grand marché de Chunghua, à Taipei, un magicien exerce son art. Autour de lui, tout un monde s'active dans de petits métiers. Le narrateur, qui a une dizaine d'années à cette époque-là, tient un stand de semelles en face de l'illusionniste. Comme ses camarades, il est fasciné par ses tours, dont certains dépassent la mystification habile du prestidigitateur et semblent mener à de mystérieux mondes parallèles. Devenu adulte et toujours hanté par ce troublant personnage, il interroge ceux de sa génération qui ont pu avoir naguère des contacts avec lui. L'évocation du souvenir du magicien donne lieu à une mosaïque de récits, tantôt drôles, tantôt poignants, où le marché devient le royaume de l'aventure et du fantastique et où se révèlent les rêves et les angoisses existentielles des jeunes Taïwanais de la capitale.
A propos des auteurs
Wu Ming-yi est né en 1971. Écrivain, professeur de lettres, photographe, blogueur, Wu Ming-yi est aussi connu pour son engagement environnemental. Il est l'auteur de plusieurs oeuvres littéraires, parmi lesquelles des recueils de nouvelles et des romans. Trois d'entre eux ont été publiés en français : le Magicien sur la passerelle (L'Asiathèque, 2017), les Lignes de navigation du sommeil (You Feng, 2013) et l'Homme aux yeux à facettes (Stock, 2014). Ce dernier roman a reçu le prix Fiction 2014, attribué lors du Salon international du Livre insulaire d'Ouessant. Comparé à Haruki Murakami et David Mitchell, il est considéré comme l'un des auteurs les plus prometteurs de sa génération. Il a reçu de nombreux prix à Taiwan et en Asie.
Chou Tan-ying est née en 1979. Auteur de nouvelles et de romans, elle vit actuellement en France où elle a obtenu deux doctorats, le premier en littérature française et le second sur l'écrivaine Eileen Chang. Elle a récemment traduit les Exercices de style de Raymond Queneau en chinois, ce qui lui a valu une certaine reconnaissance dans les cercles littéraires taïwanais. Auteur exigeante, ses récits traitent de la condition transculturelle des hommes modernes. Souvent à cheval entre Taïwan et la France, les personnages de ses histoires se trouvent fréquemment à la recherche d'un équilibre ou d'un sens à leur vie.
Shu Kuo-chih est né en 1952. Il a longtemps travaillé dans le milieu du cinéma, avant de se reconvertir dans l'écriture. Écrivain-voyageur, il a beaucoup écrit sur ses voyages en différentes régions du monde, mais aussi sur les singularités régionales de son île natale, dont trois recueils de sanwen rien que sur la ville de Taipei. Connu pour être un fin gourmet, on le surnomme parfois le « parrain des snacks taïwanais ».
Avec le concours du Ministère de la culture de Taïwan et du Centre Culturel de Taïwan à Paris.