La nostalgie dans la littérature
Comme tout un chacun, les écrivains ressentent parfois le mal du pays, parfois ils sont tellement attachés à leurs terres natales qu'il leur est difficile de s'en détacher même par les mots. Dans cette sélection, nous explorons l'aspiration au retour au pays d'origine en littérature...
De nombreux auteurs sont très nostalgiques d'une époque, d'un temps malheureusement révolu. L'urbanisation excessivement rapide qu'ont connu les pays asiatiques se ressent bien souvent dans certains écrits.
C'est notamment le cas de Bei Dao dans S'ouvrent les portes de la ville, roman autobiographique dans lequel l'auteur nous décrit un Pékin plein d'odeurs, de couleurs et de saveurs, et où les vélos étaient rois, très différent de l'immense métropole actuelle qui le déroute totalement.
Nous pouvons également ressentir cette nostalgie de Pékin, mais a une époque différente avec les récits de Lao She, qui aime profondément sa ville. Nous ne citerons que Gens de Pékin, mais vous retrouverez bien ce sentiment dans tous ses écrits.
De l'autre côté du détroit, les auteurs sont eux aussi nostalgiques. C'est notamment le cas de Wu Ming-yi qui nous décrit avec beaucoup d'affection le marché de Chunghua de son enfance dans son recueil de nouvelles Le magicien sur la passerelle, lieu détruit par la suite.
Du côté coréen, le regard emprunt de regret face aux changements rapides de Séoul se retrouve dans Ma très chère grande sœur de Gong Ji-young, ou bien dans Au soleil couchant de Hwang Sok-young. Presque l'intégralité de l'œuvre de ce très grand écrivain coréen pourrait d'ailleurs se retrouver dans cette sélection. A travers sa plume nous retrouvons le regret d'une Corée unie, d'un village rasé au profit d'une immense décharge, d'une adolescence passée, exprimé avec une très grande poésie. Un auteur à découvrir absolument si vous ne l'avez pas encore fait !
De nombreux artistes se révèlent nostalgiques de leur enfance dans un pays natal alors idéalisé, sans les soucis liés à l'âge adulte. Nous pensons notamment à l'œuvre de Jirô Taniguchi et tout particulièrement au Journal de mon père dans lequel le protagoniste est contraint de retourner dans sa ville d'origine pour les obsèques de son père. Des détails de son enfance refont surface et il redécouvre son père, qu'il avait si mal jugé jusqu'alors. Quartier lointain est également un incontournable dans le thème. Le personnage principal se retrouvant soudainement dans son corps d'adolescent et dans sa ville natale ! Toute l'oeuvre de Jirô Taniguchi est profondément emprunte d'une poésie et d'une nostalgie à couper le souffle. À lire absolument !
De nombreux auteurs sont très nostalgiques d'une époque, d'un temps malheureusement révolu. L'urbanisation excessivement rapide qu'ont connu les pays asiatiques se ressent bien souvent dans certains écrits.
C'est notamment le cas de Bei Dao dans S'ouvrent les portes de la ville, roman autobiographique dans lequel l'auteur nous décrit un Pékin plein d'odeurs, de couleurs et de saveurs, et où les vélos étaient rois, très différent de l'immense métropole actuelle qui le déroute totalement.
Nous pouvons également ressentir cette nostalgie de Pékin, mais a une époque différente avec les récits de Lao She, qui aime profondément sa ville. Nous ne citerons que Gens de Pékin, mais vous retrouverez bien ce sentiment dans tous ses écrits.
De l'autre côté du détroit, les auteurs sont eux aussi nostalgiques. C'est notamment le cas de Wu Ming-yi qui nous décrit avec beaucoup d'affection le marché de Chunghua de son enfance dans son recueil de nouvelles Le magicien sur la passerelle, lieu détruit par la suite.
Du côté coréen, le regard emprunt de regret face aux changements rapides de Séoul se retrouve dans Ma très chère grande sœur de Gong Ji-young, ou bien dans Au soleil couchant de Hwang Sok-young. Presque l'intégralité de l'œuvre de ce très grand écrivain coréen pourrait d'ailleurs se retrouver dans cette sélection. A travers sa plume nous retrouvons le regret d'une Corée unie, d'un village rasé au profit d'une immense décharge, d'une adolescence passée, exprimé avec une très grande poésie. Un auteur à découvrir absolument si vous ne l'avez pas encore fait !
De nombreux artistes se révèlent nostalgiques de leur enfance dans un pays natal alors idéalisé, sans les soucis liés à l'âge adulte. Nous pensons notamment à l'œuvre de Jirô Taniguchi et tout particulièrement au Journal de mon père dans lequel le protagoniste est contraint de retourner dans sa ville d'origine pour les obsèques de son père. Des détails de son enfance refont surface et il redécouvre son père, qu'il avait si mal jugé jusqu'alors. Quartier lointain est également un incontournable dans le thème. Le personnage principal se retrouvant soudainement dans son corps d'adolescent et dans sa ville natale ! Toute l'oeuvre de Jirô Taniguchi est profondément emprunte d'une poésie et d'une nostalgie à couper le souffle. À lire absolument !